À propos

Portraits des quatre chefs de partis politiques du Québec en 2018: François Legault, Philippe Couillard, Manon Massé, Jean-François Lisée. Par Martin PM.(Illustrations de Martin PM)

L’approche Prime à l’urne

Prime à l’urne s’intéresse à l’indécision comme phénomène plutôt que de la traiter comme un obstacle à la prévision des résultats. L’objectif du site n’est pas de prévoir les résultats électoraux (Too Close To Call et Qc125 le font déjà et le font bien), mais bien de voir ce qu’on peut apprendre sur l’électorat en examinant plus en profondeur les sondages.

Cette approche n’est pas meilleure ou pire, elle est juste différente parce qu’elle ne s’intéresse pas aux mêmes objectifs.

L’approche Prime à l’urne reflète le regard d’une stratège qui n’a jamais eu le luxe d’avoir accès à des sondages privés ou des groupes de discussion (focus groups) pour mieux connaître son électorat. Elle traduit donc une volonté de tirer le plus d’informations possibles des sondages publics dans l’objectif d’identifier les personnes qui pourraient être convaincues de voter pour un certain parti.

 

Marie Léger-St-Jean

Photo de Marie Léger-St-JeanJe suis une Election Nerd™: j’utilise un VPN pour regarder les soirées électorales dans des pays dont je ne parle même pas la langue (I’m looking at you, Netherlands!). Je suis née aux États-Unis, j’ai vécu 2½ ans en Angleterre et j’écoute assidûment Pod Save America, le FiveThirtyEight Political Podcast, le Slate Political Gabfest et le NPR Politics Podcast.

(Pendant la présidentielle, j’écoutais également The Pollsters.)

Je me suis impliquée pendant 12 ans avec l’Union des forces progressistes, puis Québec solidaire. J’ai pris ma retraite en 2016 après avoir été responsable des élections pour QS. J’ai aussi eu des contrats avec le Parti vert du Canada et Projet Montréal.

Je gagne ma vie en faisant de l’analyse de données, de la traduction et de la révision. Je suis également historienne du livre dans mes temps libres.

Disciple de Rachel Maddow, j’ai un crush sur Steve Kornacki et je pleure le départ de Harry Enten, le whiz kid de FiveThirtyEight.

 

Martin Patenaude-Monette

Autoportrait de Martin PMJe suis un bédéiste qui dessine des reportages et des documentaires. Quand je ne fais pas de la vulgarisation scientifiques, j’aime surtout dessiner des sujets sociopolitiques en BD. Voici quelques reportages sociopolitiques que j’ai publié dans les dernières années: Le Bonheur en transition, dans Nouveau Projet; Le Temps du renouveau, 1967: la visite du général de Gaulle au Québec et Le Caribou voleur de jobs, dans la revue Planches.

Malgré une relation d’amour-haine avec notre mode de scrutin uninominal à un tour, c’est tout de même le système électoral que je connais et que je comprends le mieux. Ce n’est pas pour rien: outre suivre assidûment toutes les campagnes québécoises et fédérales, j’ai milité à partir de 2003 pour l’Union des forces progressistes et jusqu’en 2015 pour Québec solidaire. J’ai participé à cinq campagnes électorales à Montréal, en Estrie et au Bas-Saint-Laurent et j’en ai coordonné deux.

Le posage de pancarte, le pointage téléphonique, le porte-à-porte, les communications, la distribution de tracts, la gestion de bénévoles… Je connais les réalités des campagnes de terrain! Un aspect qui évolue avec les technologies, mais qui est souvent peu abordé ou mal analysé par les médias traditionnels. Et qui peu faire toute la différence dans les luttes serrées.

Malgré mon implication passée, je n’ai jamais été un grand tenant des lignes partisanes. J’ai pris depuis trois ans mes distances avec la politique partisane pour avoir un regard plus détaché.